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FAIRE SOCIETE : coopération, intégration, construction d'identité
5 février 2007

Coaching sur la planète


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Coaching sur la planète

Rédigé par François-Noël Tissot

A qui le coaching profite-t-il ?

Comment en vit-on ?

Qui accompagne qui ?


Pour répondre à ces questions, François-Noël Tissot exploite et commente les résultats de deux études statistiques conduites début 2005 et fin 2006.



Qui accompagne qui ?


A une forte probabilité statistique (1), le terme « coach » désignerait une femme nord-américaine de 46 à 55 ans.

De formation supérieure, niveau maîtrise, le coach s’appuierait sur cinq à dix années de pratique du coaching pour accompagner en parallèle 6 femmes et 5 hommes sur une même période.

Neuf de ces onze clients auraient entre 30 et 55 ans.


Ce portrait-robot situe l'épicentre de la planète coaching et masque évidemment bien des disparités.



Comment vit-on du coaching ?


C’est dans les Iles Britanniques que l’on vivrait le mieux de sa pratique.


Le revenu du coach s'apprécie sur deux facteurs :
▪ le taux d’accompagnement,
▪ le revenu par équivalent client.


Dans le monde, la proportion de coachs qui accompagnent régulièrement plus de dix clients sur une même période serait de l’ordre de 30±3%.

L'amplitude des écarts pourrait être très forte :
▪ plus cinq à quinze points en Irlande, au Danemark et en Amérique du sud,
▪ dans l'autre sens, dix points de moins en Asie et en France.


Ce que j'appelle le revenu équivalent client s'apprécie à ce que génèrerait un seul client travaillant individuellement avec son coach une année pleine.

Calculé en $ (USD), ce revenu présenterait de forts écarts :
▪ un ratio de 1 à 2,3 entre Amérique du sud et l’Europe,
▪ de 1 à 1,7 entre le Danemark et l’Irlande,
▪ de 1 à 1,5 entre le Canada et la France.



A qui le coaching profite-t-il ?


En 2005, en recensant une population de 8 000 coachs, je concluais à une très forte concentration dans les pays riches… et anglophones : l'Asie, l'est de l'Europe, l'Afrique et l'Amérique du sud restaient déserts pour l'essentiel. (2)


La nouvelle étude, conduite deux ans plus tard auprès de 6 000 coachs, actualise et précise ces données :
▪ le coaching représenterait un budget global de 1,5 milliard $ (USD) ;
▪ l’Amérique du Nord, les Iles Britanniques et l’Australie en trusteraient 82 % ;
▪ le Royaume-Uni vaudrait autant seul que l’ensemble de l’Europe continentale.


Distinction culturelle, une plus forte population masculine chez les coachs et leurs clients caractériserait les marchés les moins matures : Asie, Afrique, Amérique du Sud et Europe continentale hors Scandinavie.



Coachs francophones


Début 2005, des coachs francophones se recensaient dans 27 pays.

Fin 2006, la France représenterait 4% du budget mondial de coaching, soit le poids de la population francophone dans le monde.

Moins du tiers des coachs établis en France pourrait s’appuyer sur cinq années de pratique.

Au pays des cocoricos, deux records mondiaux :
▪ la plus forte proportion de diplômés, en maîtrise ou au-delà (75%),
▪ et le plus petit nombre de clients accompagnés sur une même période.



Coaching : quel potentiel ?


Ce thème fait l'objet d'un prochain article.

Pour aujourd'hui, ma lecture des données brutes sera utilisée avec prudence :
▪ l'étude récente est construite sur une base volontaire et déclarative dans des contextes sociaux et fiscaux fort disparates, sur des échantillons que j'ignore ;
▪ elle paraît structurée pour instruire les pratiques d'accompagnement individuel de coachs externes ;
▪ elle ne prend donc pas en compte la valorisation des compétences du coach dans d'autres situations.



Pour en savoir plus :

(1) Fin 2006, la Fédération internationale de coachs (ICF) commissionne auprès de 6 000 coachs une étude dont j’analyse ici les résultats statistiques recueillis par PriceWaterhouseCoopers.
Cette étude devrait être publiée courant février.

(2) En mars 2005, je recense la distribution géographique des 8 000 adhérents de l’ICF et identifie les coachs francophones résidant dans 27 pays afin de les inviter à la première révision mondiale de l’expression francophone de leur code de déontologie.

(3) A partir de 2001, je participe à l'introduction du chapitre de l'ICF en France et, à partir de 2002, à la constitution de la première commission francophone de déontologie en coaching.



Auteur de l'article : François-Noël Tissot

Sous la bannière Une Identité Pour Demain ®, François-Noël Tissot sert un soutien opérationnel à la construction d’identité des organisations.

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Illustration : Dispersion 2006 Karen Wilcox

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