Face à la dispersion du monde

Face à la dispersion du monde

Face à la dispersion du monde, il nous faut concevoir des mécanismes de distribution de l'intelligence, et les déployer.
Il me paraît cohérent avec l'objectif que cette conception et ce déploiement relèvent d'un seul et même geste.

Par rapport au monde que nous quittons, celui que nous construisons s'apparente à un lieu de "solidarités actives" auquel il convient que nous nous acculturions rapidement pour en produire la richesse et en recueillir l'abondance.

De tout temps, un différentiel de richesse se crée à la conjonction inédite de compétences singulières sur une problématique ciblée.

Participer à la distribution d'intelligence dans un monde dispersé revient à se focaliser sur les moyens de telles mises en conjonction.
(Toutes les modalités du "faire société" relèvent d'une telle tentative, notamment les réseaux sociaux. Si l'on y réfléchit, "faire société" et "solidarités actives" procèdent d'une même aspiration.)

La problématique centrale est de permettre à chacun de se saisir d'un dispositif de mise en relation inédite de compétences singulières sur une création de valeur individualisée.
(Le monde marchand propose une approximation de ce modèle puisque chacun peut y choisir l'équipement ou la consommation qui lui convient, dans un contexte de concurrence aux plans de l'offre et de la demande, et dans la mesure des moyens qu'il sait récolter de la négociation de sa compétence.)

La valeur partagée est alors moins celle qui est immédiatement produite que la compétence dont se dotent ceux qui en ont favorisé l'émergence.
(La première est individualisée et circonstancielle. La seconde est transférable, cultivable et capitalisable.)

L'enjeu paraît alors de permettre à la compétence de se révéler et de se mettre en lien, ici encore par un seul et même geste.

Ainsi naît l'idée qu'être invité à plancher, avec d'autres, sur la valorisation et la mise en lien de la compétence d'un tiers permet de produire de la valeur à trois niveaux :
- pour le tiers dont la compétence est valorisée par cet exercice,
- pour soi-même et pour ces autres avec lesquels on planche,
- pour le tissu social auquel on appartient que l'on féconde d'un déploiement plus fin de la compétence découverte chez le tiers, et surtout de la compétence acquise dans ce déploiement.

Il apparaît ainsi que c'est celui qui donne qui reçoit le plus.
(Tel est le cas dans toute société, y compris dans le système capitaliste.)
Ce sont de nouvelles modalités de cette création de richesse dont il convient de participer à l'exploration et d'accélérer la diffusion.

Or ces modalités s'enrichissent de l'intégration de ce qui leur est encore étranger.
D'où l'intérêt de rechercher non des filleuls, que l'on invite habituellement à la duplication (comme dans les réseaux sociaux ou le marketing viral), mais des parrains que l'on invite à la fécondation.

Cette invitation à la fécondation de la compétence d'autrui se révèle féconder celui qui accepte de s'y engager.
Telle est l'idée sous-jacente d'où surgit ma proposition Parrain d'un précieux coup de pouce.

En savoir plus

Un précieux coup de pouce récapitule certaines des circonstances où un potentiel de plusieurs dizaines de milliers d'euros ont été libérés à partir d'un investissement de quelques heures seulement.

Créer de la richesse aujourd'hui propose une orientation aux conjugaisons d'initiatives individuelles.