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FAIRE SOCIETE : coopération, intégration, construction d'identité
24 novembre 2007

Observer la pensée

Observer la pensée




Nous nous retrouvons quatorze au Royal Montmartre, à l'angle de la rue Bergère et de la rue du Faubourg Montmartre.

Samuel BUTREAU avait lancé les Ateliers du Doute le 29 janvier 2005, au même moment que la première Table de Coopération.

A la rencontre avec Danièle LEON, naissait "Observer la Pensée" dont la première édition avait lieu le 24 novembre 2006 au Carrefour des Interactions, Espace REY dans le quinzième arrondissement de Paris.

Un an plus tard, cette seconde édition, autour de Samuel et Danièle, avec Monique PELISSIER, Manuel DAVID, Germain BUFFETEAU, Mieko MATSUMOTO, Dominique LAPEAU, Nicolas LEBATS, Armelle de LORRIS, Jérôme DELACROIX, Sylvain TOUSSEUL, Pierre GOIRAND, et moi.

Notre objectif partagé, "exercer ensemble l'art de la conversation", "expérimenter ensemble ce que c'est que de parler et d'écouter", "se sentir co-responsable de ce qui se passe de nous tous : s'auto réguler", enfin "tracer l'étape que nous faisons ensemble".



Pourquoi en suis-je ?

En tant que linguiste, ce que j'apprécie, c'est précisément d'observer la pensée qui se construit.
En tant que conseil en identité, il m'apparaît que l'un des défis de notre temps consiste à valoriser les conjonctions singulières de talents.
Mon actualité professionnelle m'engage sur l'intégration de la diversité, et du handicap, intégration de diverses positions et façons de voir.



Qu'en retenir ?

Je retiens que la parole de chacun est violence, en ce qu'elle détermine, interdit et permet.

J'entends que le silence de la plupart porte le débat qui s'instaure entre quelques uns.

Je comprends que j'engage ma parole en réaction à l'opinion d'autrui.
La co-responsabilité m'invite alors à questionner en quoi je suis ainsi agi par cette parole d'autrui et en quoi la mienne nourrit la conversation.

Je conclus que la parole se fait régulation de la violence qu'elle génère pour permettre le "faire société".

Et j'interroge, n'est-ce pas la conjugaison entre liberté et violence qui fait la culture pertinente au projet qui se construit en réponse au défi collectif du moment ?


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