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FAIRE SOCIETE : coopération, intégration, construction d'identité
4 mai 2008

Identité : colloques et séminaires

Identité : colloques et séminaires




Changer l'identité ?
Collège International de Philosophie

L’identité fait aujourd’hui question dans des champs aussi divers que la subjectivité, la sexualité, la culture, la nation. Elle fait aussi retour sur le mode d’affirmations identitaires défensives qui prétendent clore les interrogations. Afin de poser philosophiquement les débats dans l’espace public, le Collège international de philosophie organise au long de l’année 2008-2009 un programme de rencontres autour de la question Changer l’identité  ?Un samedi par mois, de 10 heures à 13 heures, un directeur de programme du CIPh ou une personnalité invitée convie deux conférenciers à exposer leur point de vue, puis à dialoguer entre eux et avec le public, sur un thème lié à cette question.

Ces rencontres se poursuivront au second semestre autour des thèmes suivants : l’identité nationale à l'épreuve des étrangers, les identités européennes, et la construction du sujet politique...



Samedi 11 octobre 2008 de 10h à 13h : Amphi Stourdzé, 1 rue Descartes, 75005 Paris
Être «  soi-même  » - les angoisses identitaires contemporaines
Sous la responsabilité d'Evelyne Grossman

identification, processus par lequel le sujet se constitue. Lacan, de son côté, dénonce les illusions de l’identité-une  : le sujet divisé par l’inconscient du fait qu’il parle est toujours «  plus d’un  ». Manquant d’identité, il est voué à se prendre pour ses identifications  : méprise du narcissisme, identification aliénante à l’image de l’autre. Entre «  se prendre pour  » et «  se perdre  », quel trajet peut-on réinventer  ? Quelques questions qu’on tentera d’explorer  :
- la plainte des pathologies contemporaines dites parfois «  limite  »  : pas de voix à soi, pas d’identité stable, fluctuations entre ces deux désirs contradictoires  : être comme tout le monde, n’être comme personne. Injonction à être soi-même, hantise des doubles, des clones, de la standardisation (reproduction technologique, biogénétique du même). Mais aussi être comme (tout le monde), suivre modes et modèles, communautés et tribus, participer, faire partie ;
- sur le versant collectif de  «  l’être comme  », celui des crispations identitaires (résurgence des nationalismes, reviviscence des croyances religieuses de masse), la psychanalyse ou la sociologie peuvent-elles contribuer à affronter la question de la communauté en suggérant de nouvelles formes collectives d’identification,  hors suivisme grégaire, hors totalitarisme  ?

Avec la participation de :
Paul-Laurent Assoun, philosophe, psychanalyste, professeur à l’Université Paris Diderot-Paris  7. A notamment publié  : Leçons psychanalytiques sur l'angoisse, Anthropos, 2002 et Le Démon de midi, L'Olivier, 2008.
Jean-Claude Kaufmann, sociologue, directeur de recherche au CNRS. A notamment publié : L'Invention de soi. Une théorie de l'identité , Armand Colin, 2004, Hachette-Pluriel, 2005 et Quand je est un autre, Armand Colin, 2008.



Samedi 22 novembre 2008 de 11h à 13h : Lille
Les identités sexuées

Dans le cadre de Citéphilo 2008 (12ème édition des Semaines européennes de la philosophie, du 6 au 23 novembre 2008) dont le thème des rencontres cette année est «  Vous avez dit  : identité  ?  », le Collège organise à Lille une table ronde réunissant notamment les participants suivants  :
Monique David-Ménard, philosophe, psychanalyste, directrice de recherche à l’Université Paris Diderot-Paris 7, auteur notamment de Les identifications, Denoël, 1987 et de Deleuze et la psychanalyse, PUF, 2005.
Monique Schneider, philosophe, psychanalyste, directrice de recherche émérite au CNRS, auteur notamment de La cause amoureuse, Seuil, 2008 et de Généalogie du masculin, Aubier 2000/Champs-Flammarion, 2006.

Comme le soulignait Patrice Maniglier, le sexe est un peu comme le temps selon Saint Augustin : on croit savoir ce que c’est tant qu’on n’y réfléchit pas. Mais qu’est-ce que cette obscure conviction que nous avons d’être un homme ou d’être une femme  ? Savons-nous seulement ce que nous voulons dire par là  ? La question de la nature de l’identité sexuée est reposée depuis de nombreuses années déjà aussi bien dans le contexte des réflexions féministes sur le sens et l’horizon d’une politique d’égalité des sexes, que dans le cadre d’une réflexion psychanalytique sur les conditions de la subjectivité humaine, ou encore portée par les revendications des transsexuels pour changer de sexe. Qu’est-ce qui constitue l’identité sexuée  ? Le concept de genre est-il suffisant à saisir ce qui fait de nous des hommes ou des femmes  ? Et d’ailleurs, la différence sexuelle se limite-t-elle à l’opposition de deux sexes  ? Est-il possible de penser, comme nous y invitent ceux qui se sont appelés eux-mêmes transgenre, au-delà de l’opposition des sexes  ? Est-il souhaitable de voir le sexe disparaître au moins comme critère d’identification juridique des personnes  ? L’identité sexuée est-elle une identité parmi d’autres ou nous oblige-t-elle à repenser ce qu’est une identité en général  ? Telles sont les questions auxquelles cette table ronde invitera à répondre.



Samedi 13 décembre 2008, de 10h à 13h : Amphi Stourdzé, 1 rue Descartes, 75005 Paris
Identité et trans-culturalité
Sous la responsabilité de Patrick Vauday, maître de conférences à l'Université Paris 9-Dauphine, responsable à l'Agence universitaire de la Francophonie du réseau D.C.A.M. «  Diversité des expressions culturelles et artistiques, et mondialisations  », et ancien directeur de programme au CIPh.

Séance programmée en collaboration avec l'Agence universitaire de la Francophonie

L’identité, un concept ou un affect, une donnée anthropologique ou une croyance  ? Il s’agira de partir de ces deux questions pour interroger l’équivocité de «  la diversité culturelle  ».
Au-delà de la diversité de fait des cultures et de leurs institutions, il conviendra de porter l’interrogation sur l’idée même de diversité culturelle dans sa relation à l’idée d’identité. Peut-on parler d’identité collective et à quel prix d’oubli et de forçage identitaire ou bien n’y a-t-il d’identité que dans les aléas et la complexité en devenir d’une subjectivation toujours individuelle et ouverte  ? N’y a-t-il pas à distinguer identités de domination et identités de résistance  ? N’y a-t-il pas plusieurs niveaux de diversité, intra-culturelle, inter-culturelle et trans-culturelle avec la possibilité d’une mise à distance de l’empreinte anthropologique. N’y a-t-il pas enfin plusieurs conceptions de la diversité  : en forme de pluralité, en forme de multiplicité, en forme de complexité, etc.  ?
Le concept de trans-culturalité nous paraît pertinent pour penser dans le mouvement des cultures ce qui tout à la fois les constitue, les traverse et les dépasse.

Avec la participation de :
Marc Abelès, anthropologue, directeur d'études à l'EHESS, et directeur de recherches au CNRS, Paris.
Fathi Triki, professeur de philosophie et titulaire de la chaire UNESCO du Maghreb à l'Université du 9  avril de Tunis.



Samedi 31 janvier 2009
de 10h à 13h : Amphi Stourdzé, 1 rue Descartes, 75005 Paris
Identité culturelle : quelles leçons de l’anthropologie contemporaine ?
Sous la responsabilité de Mathieu Potte-Bonneville

L’anthropologie paraît aujourd'hui s’attacher à décrire les procédures d’identification à l’œuvre, à la fois, du côté des cultures étudiées et dans la production du discours de l’anthropologue lui-même. Tantôt, elle décrit la diversité des modes d’identification du monde, distingue plusieurs types d’ontologie culturelle mutuellement irréductibles, tout en montrant comment une notion telle que «  l’identité culturelle  » est un produit «  local  », propre au naturalisme occidental. Tantôt, elle déconstruit l’assignation savante des identités closes, au profit d’une conception actionnelle où les manifestations culturelles «  identitaires  » procèdent d’une invention des conduites réglée par les ressources symboliques disponibles, par le contact interculturel, par les requisits de la confrontation politique. Comment, alors, redéfinir l’identité de ces ensembles transindividuels que l’on nomme «  cultures  »  ? Et comment réévaluer leur contribution à l’identité des individus  ?

Avec la participation de :
Alban Bensa, directeur d’études à l’EHESS. A notamment publié La Fin de l’exotisme, Anacharsis, 2006.
Philippe Descola, directeur d’études à l’EHESS, professeur au Collège de France. A notamment publié Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, Bibliothèque des sciences humaines, 2005.




24-25 octobre 2008
Chaos et déterminations dans les sciences de la vie et les sciences humaines
Centre d'études du vivant

Comment la pensée, dans la recherche scientifique et dans les pratiques humaines aborde-t-elle les phénomènes que savants, thérapeutes et philosophes sont tentés de nommer chaotiques ?

En consacrant un colloque à étudier sur quelques cas l’approche rationnelle de phénomènes dits chaotiques, il ne s’agit pas d’unifier ces champs par des extrapolations sans méthode, mais au contraire de confronter quelques situations de recherche : en effet, tout affrontement à un inconnu -que l’on approche en produisant un nouveau paradigme- ne requiert pas l’appel à la notion de chaos.

Qu’est-ce qui incite donc à confronter biologie,  écriture des sons et de la composition musicale, indétermination des décisions judiciaires, récit historique, approche de la folie comme un phénomène humain qui n’est pas d’abord un déficit ?

Dans les quelques exemples ici retenus, il s’agit aussi de saisir si les problèmes posés s’articulent ou pas aux philosophies qui, de Démocrite à Deleuze, ont pensé la rationalité, non pas comme un ordre inscrit dans ce qui est, mais comme une façon d’ordonner le chaotique. Ainsi les formes de détermination des savoirs, des pratiques thérapeutiques, de l’art et de la sexuation, tiennent compte du fait que c’est dans le rapport à un chaos que les constructions de concepts ou de formes se définissent.




Lundi 23 juin 2008
Sport, corps et identités sexuées chez les jeunes
Institut Emilie du Châtelet, de 13 heures à 18 heures, Hémicycle, conseil régional d'Île-de-France, 57, rue de Babylone, 75007 PARIS INSCRIPTION OBLIGATOIRE EN LIGNE

Les sports et les activités qui mettent en jeu la corporéité — tout comme d’autres loisirs — ne sont pas des pratiques culturelles anodines sous l’angle de la construction des inégalités de sexe, tant ils sont fondés sur des différences naturalisées, ancrées dans les représentations. Ils ne sont pas non plus, de fait, des pratiques réellement mixtes, partagées et également accessibles aux deux sexes.

Les questions centrales de cette demi-journée, éclairée par des acteurs et actrices, et par des chercheur-es seront les suivantes :
- Pourquoi, malgré la généralisation des pratiques physiques et sportives comme fait culturel, malgré l’ouverture réglementaire de tous les sports aux femmes et surtout, malgré une apparente mixité de ces activités (par exemple dans le cours d’EPS à l’école), observe-t-on une durable sexuation des pratiques sportives et corporelles ?
- Pourquoi les filles demeurent-elles très majoritairement assignées (orientées, poussées) à des pratiques correspondant aux normes dominantes de la féminité et pourquoi, du même coup, sont-elles inégalement traitées (en termes de considération, d’importance, voire soupçonnées quant à leur identité sexuée….)?
- Pourquoi la socialisation demeure-t-elle toujours aussi prescriptive en matière d’attitudes corporelles sexuées ?

Familles, enseignants, formateurs d’enseignants, milieu associatif et mouvement sportif, médias… mais aussi pairs sont autant de vecteurs de reproduction et de verrous de résistance, dès l’instant où l’on est dans des pratiques engageant le corps en première instance, corps dont on ne saurait neutraliser les différences sexuées.

Les interventions et débats insisteront sur le fait que cette construction sociale de différences et d’inégalités naturalisées est d’autant plus efficiente qu’elle est précoce et s’enracine dans les socialisations primaires, les pratiques corporelles, le rapport au corps et à la sexualité, les constructions identitaires…

L’originalité de cette demi-journée sera d’être particulièrement concentrée sur l’adolescence, c’est-à-dire la période de construction des identités sexuées et de recherche de leur place sociale par les individus, où prime l’attention accordée au regard des autres.

COORDINATION
Catherine LOUVEAU, sociologue, Université Paris Sud 11
Michèle FERRAND, sociologue, CNRS



14 novembre 2007 - 13 juin 2008
""Communauté", "frontière", identité" : la traite et l'esclavage dans les sciences sociales"
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Organisé par  Elisabeth Cunin

Le GDRI propose de penser l’esclavage dans sa globalité. Ainsi ne voulons-nous pas nous concentrer sur le système moderne transatlantique de l’esclavage mais l’inscrire dans une vision large, sur le plan temporel et spatial, pour voir la construction des frontières géographiques et conceptuelles, des notions de communautés et d’identité. La mise en perspective des esclavages permet, en effet, de revenir sur l’équivalence construite entre « esclave » et « noir » et de la considérer comme une production historique soumise à des conditions économiques, politiques et philosophiques et à des avatars particuliers. Au-delà de toute racialisation a priori de l’esclave, il s’agit d’analyser les mécanismes mobilisés pour signifier une différence et les inscrire dans les contextes socio-historiques qui leur donnent sens. Comment alors se construit une « communauté », hier (« esclaves ») et aujourd’hui (« descendants d’esclaves ») ? Peut-on parler d’une identité partagée ? Ou au contraire d’une assignation reposant sur la ressemblance phénotypique ou même sur le marquage physique des corps ? Comment les références au métissage et, plus récemment, au multiculturalisme, ont-elles redéfini les frontières de la différence ? D’autre part, si la comparaison à grande échelle et sur le temps long de processus étudiés dans leur localisation est nécessaire, elle s’accompagne également d’une réflexion sur les phénomènes de circulation des personnes (Africains mis en esclavage dans les Amériques, descendants d’esclaves qui reviennent en Afrique, migrants contemporains), de transferts culturels (continuité/ aliénation, transnationalisation des religions) et de mobilisations politiques planétaires (panafricanisme, afrocentrisme, émergence de la catégorie « afrodescendant »).

- Ibrahima THIOUB, historien, directeur du Département d’Histoire de l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar (Senegal), « Historiographie sur l’esclavage et enjeux de mémoire »
-Klara BOYER-ROSSOL, doctorante en Histoire de l’Afrique, Université Paris VII, SEDET, « Les Makoa en pays sakalava. Entre intégration et marginalisation : le maintien des frontières identitaires »
- M’hamed OUALDI,  doctorant en Histoire, Université Paris 1-Sorbonne, « La construction d’un corps. Les mamelouks des beys de Tunis (du XVIIe au XIXe siècles) »
- Elsa GENESTE, doctorante en histoire du fait colonial à l’EHESS, « Des formes d’énonciation de soi aux assignations à identité de René Maran, ou qui sont les ’nègres’ et les ’noirs’ en France dans les années 1920 ? »
- Silvina TESTA, ethnologue, rattachée au CIRESC (Paris), « L’impact de l’abolition de l’esclavage sur la construction de la santería cubaine en tant que religion nationale ».
- Jean-Pierre SAINTON, Historien, Maître de Conférences au Département d’Histoire à la Faculté des Lettres & Sciences Humaines (Université des Antilles et de la Guyane), "Espace politique républicain et culture sociale esclavagiste : confrontations et interactions"
- Audrey CAROTENUTO, certifiée en histoire-géographie, post-doctorante CEMAF (Aix en Pce), « S’opposer à l’esclavage à l’île Bourbon : les différents modes de résistances serviles (1750-1848) »
- Aurélie HELMMINGER, ethnomusicologue, rattachée au CREM (Nanterre), « Esprits et pan jumbies : représentations sur la possession dans les steelbands de Trinidad et Tobago »
Mardi 6 mai : (de 13 à 15 h, salle 2) - Jean-François NIORT, Historien du Droit, responsable du Département Histoire du Centre d’analyse géopolitique et internationale (CAGI), Université des Antilles et de la Guyane
"Homo servilis : l’esclave dans le Code Noir du point de vue de l’histoire du droit"
Vendredi 13 juin : - Christine CHIVALLON, anthropologue et géographe, Directrice de recherche au CNRS, Centre d’étude d’Afrique noire (CEAN -IEP Bordeaux)
« Mémoire de l’esclavage : significations actuelles d’une résurgence mémorielle »


8 décembre 2007 - 7 juin 2008
"L'identité est-elle un concept scientifique ?"
Centre d'Etudes du Vivant
Organisé par Monique DAVID-MENARD

Avec la participation de :
- Monique DAVID-MENARD : L’identité comme principe logique et comme illusion subjective
- Geneviève FRAISSE: L’identité ou l’embarras du sujet
- Ali BENMAKHLOUF : Les épopées de l’identité
- Monique CHEMILLIER-GENDREAU : Identité subie, identité choisie
- Sonia DAYAN-HERZBRUN : De la déconstruction post-coloniale des identités à un nouvel universel
- Sophie VRIZ et Joël AGHION : Que nous apprend la cellule ?
Samedi 17 mai : - Ilsen ABOUT : L’identification des personnes, une histoire du sujet
Samedi 7 juin : - François VILLA : Le même, l’identique et le nouveau



Vendredi 30 mai 2008
Identités nationales
Observatoire de l'institutionnalisation de la xénophobie
Sorbonne, amphi Bachelard de 9 h à 15 h 30 -
Inscription gratuite en ligne

9 h Première table ronde - Présidence : Nacira Guénif-Soulamas
Asylon(s), n°4, mai 2008 "Institutionnalisation de la xénophobie" (à paraître), sous la direction de l'Observ.i.x ; intervenants : Marc Bernardot, Jean-Baptiste Duez, Benoît Larbiou
Consommation & Société (numéro en préparation), sous la direction de Séverine Dessajan, Nicolas Hossard,  Elsa Ramos
Cultures & Conflits, n°69, avril 2008 "Xénophobie de gouvernement, nationalisme d'Etat", sous la direction de Jérôme Valluy

11 h Deuxième table ronde - Présidence : Roselyne Rochereau
Journal des Anthropologues, Hors série, 2007 "Identités nationales d'Etat", sous la direction de Laurent Bazin, Robert Gibb, Monique Selim
Lignes, n°26, mai 2008, "Immigration, rétention, expulsions. Les étrangers indésirables.", sous la direction de Alain Brossat, Mathilde Girard, Olivier Le Cour Grandmaison
Migrations Société (numéro en préparation), sous la direction de Luca Marin, Pedro Vianna

14 h Troisième table ronde - Présidence : Serge Slama
Raisons politiques, n°26, mai 2007, "Choisir ses immigrés ?", sous la direction de Speranta Dumitru, Marc Rüegger ; intervenant : Geert Demuijnck
Raison  Présente (numéro en préparation) , sous la direction de Christian Ruby ; intervenant : Stanislas D'Ornano
Savoir / Agir, n°2, déc. 2007, "Identité(s) nationale(s) : le retour des politiques de l'identité ?", sous la direction de Romain Bertrand, Sylvain Laurens



Jeudi 20 mai 2008, de 18h à 20h, salle 237 C (2e étage, partie C) de la Halle aux Farines
Centre Georges CANGUILHEM
"Against Prediction"
Conférence par Bernard HARCOURT, professeur de droit à l'université de Chicago

Cette conférence portera sur les tensions et les différences entre rationalité de sécurité et rationalité de précaution. Nous essayerons de préciser un peu plus systématiquement le sens de cette dernière et de voir comment la rétention de sûreté s'y rattache de manière privilégiée.
BERNARD HARCOURT présentera son récent et remarquable ouvrage sur l'histoire et les critiques que l'on peut adresser aux techniques actuarielles, au profilage et à la prédiction basés sur des calculs probabilistes, Against Prediction. En voici la rapide présentation en anglais:
"From random security checks at airports to the use of risk assessment in sentencing, actuarial methods are being used more than ever to determine whom law enforcement officials target and punish. And with the exception of racial profiling on our highways and streets, most people favor these methods because they believe they're a more cost-effective way to fight crime.
In Against Prediction, Bernard E. Harcourt challenges this growing reliance on actuarial methods. These prediction tools, he demonstrates, may in fact increase the overall amount of crime in society, depending on the relative responsiveness of the profiled populations to heightened security. They may also aggravate the difficulties that minorities already have obtaining work, education, and a better quality of life—thus perpetuating the pattern of criminal behavior. Ultimately, Harcourt shows how the perceived success of actuarial methods has begun to distort our very conception of just punishment and to obscure alternate visions of social order. In place of the actuarial, he proposes instead a turn to randomization in punishment and policing. The presumption, Harcourt concludes, should be against prediction."



Du 11 mars au 20 mai, Fait politique, Les tribunes de Sciences Po
Identité, une et plurielle ?
"Idem" en latin désigne ce dans quoi je me reconnais et ce dans quoi les autres me reconnaissent. L’identité est toujours attachée à des signes par lesquels elle s’affiche, de sorte qu’elle est à la fois affirmation d’une ressemblance entre les membres du groupe identitaire et d’une différence avec «les autres». Elle est un processus complexe et ambivalent dans lequel chaque individu ou chaque groupe se définit par lui-même, par rapport aux autres et par les autres. Identité, Immigration, Intégration, occupent une place importante dans le débat public aujourd’hui. Ce cycle a pour volonté d’aider à mieux comprendre comment, de tous temps, les identités collectives, peuvent être façonnées et transformées par l’expérience individuelle et collective de chaque individu.
Ambroisine BOURBON, Chargée de programmes, Tél : 33 (0)1 44 39 40 91
Jérôme MICHEL, Assistant de formation, Tél : 33 (0)1 44 39 07 35
€ 150 à € 350 le cycle.



1-3 mai 2008
"IDENTITES, Qui êtes-vous vraiment ?"
18ème Festival des Sciences de Chamonix
Coordination générale par Jean-Marc MILHOMME

Avec la participation de Jim ANDERSON (Université de Stirling, Ecose), Catherine BARTHELEMY (CHRU Tours), Franck BEAU, Gilles BOËTSCH (CNRS), Claire BOUVATIER (Hôpital Cochin), Edgardo D. CAROSELLA (Commissariat à l'Energie Atomique), Jean-Michel DUBERNARD (CHU Lyon), Denis CHATELIER (mairie de Rochefort), Guy DI MEO (Aménagement, Développement, Environnement et Sociétés - ADES), Françoise FORETTE (AP-HP), Etienne KLEIN (Commissariat à l'Energie Atomique), Gorka LANDABURU (Cambio 16), Michel MORANGE (Ecole Normale Supérieure), Dominique PECAUD (Université de Nantes), Michel PERRIN (CNRS), Pierre PIAZZA (Université de Cergy Pontoise), Michel PUECH (IEP), Patricia RICHER-CLERMONT, Nicolas ROUVIERE (IUFM de Grenoble), Muza RUBACKYTE (conservatoire Rachmaninoff, Paris), Daniel SIBONY, Priscille TOURAILLE (Museum national d'histoire naturelle), François VANNUCCI (Paris 7), Catherine VIDAL (Institut Pasteur), Patrick WEIL (CNRS).
€ 35 les trois jours.



4 février - 14 avril
"L'identité"
Collège International de Philosophie et Université Paris 7 - Denis Diderot
Organisé par Evelyne GROSSMAN

On a récemment en France beaucoup parlé de drapeau (à agiter, faire flotter, ramasser…), de Marseillaise, d’identité nationale – et ceci d’un bout à l’autre du spectre politique.
Par-delà les slogans simplistes, la question des identités à défaire ou à réinventer (qu’elles soient sexuelles, linguistiques, sociales, culturelles, individuelles ou collectives) est au coeur des interrogations contemporaines.
Ainsi par exemple, l’actuelle injonction à être soi, à donner un sens à sa vie (Ehrenberg, Kauffmann) invite à une réflexion sur le malaise de l’individu moderne «tombant en panne sitôt qu’il ne croit plus à sa propre histoire ».
Toute identité est-elle alors d’essence fictionnelle, voire littéraire ? «Je suis ce que je me raconte», affirme le philosophe Paul Ricoeur.
Ou encore, faut-il tenter d’être toujours le même à travers le temps et l’espace pour assurer une indispensable continuité à son être (entre invention, construction de soi et artifice, affabulation)?
«Après ceci, tu n’as plus jamais été le même», écrit Beckett dans sa pièce Cette fois, avant d’ajouter : « le même… que qui? ».
Bonne question, en effet…On tentera donc d’élaborer une réflexion sur cette notion d’identité à travers la lecture d’extraits de textes littéraires et philosophiques qui l’interrogent.
Entre autres : Serge Doubrovsky (Le Livre brisé), Beckett (L’Innommable), Maurice Blanchot (L’Entretien infini), Alain Robbe-Grillet (Le Miroir qui re v i e n t), Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Jacques Derrida (Le Monolinguisme de l’autre, Mémoires d’aveugle) et, en arrière-plan, l’ensemble de l’oeuvre de Gilles Deleuze (et Deleuze-Guattari).

Bibliographie indicative :
– Jean-Jacques Arnaud, Qui dit je en nous ? (Une histoire subjective de l’identité), Grasset, 2006
– Alain Ehrenberg, La Fatigue d’être soi, (1998) Odile Jacob/poche
– Jean-Claude Kaufmann, L’invention de soi (Une théorie de l’identité), Armand Colin, 2004



13 mars - 10 avril 2008
"La crise du cadre et les avant-gardes"
Collège International de Philosophie
Organisé par Natalia SMOLANSKAIA.

Le cadre est une des manières de poser le réel : on s’interrogera sur les conditions de la formation de ce regard sur le monde, ce regard démultiplié selon une pluralité de plans que nous pouvons distinguer. Ce projet épistémologique vise le champ des arts dans le contexte actuel de la situation de l’art, quand précisément aujourd’hui les conventions réglant les pratiques artistiques se renouvellent très souvent et coexistent sans former de succession. La situation de la crise du cadre est celle de l’incapacité de pénétrer dans un cadre non familier, de l’incapacité de trouver des repères pertinents, de l’absence de la volonté d’effacer des cadres préliminaires et non fonctionnels à un moment donné. Cette crise s’annonce dès le début de la modernité avec la crise du sujet, puis avec la crise de l’auteur et la crise du langage. Elle efface les définitions. Les frontières entre les arts et la philosophie deviennent alors flottantes.
La question des avant-gardes se révélera la pierre angulaire de moments critiques de l’histoire du XXe siècle. On fera apparaître Kazimir Malévitch comme figure centrale de cette interrogation qui lie la remise en question des instruments plastiques à la production de nouveaux cadres conceptuels. À l’époque de l’explosion des « ismes » de l’art, l’artiste élabore lui-même son propre discours, il veut clarifier son « langage de l’art » à l’aide du commentaire. 
Il y aura trois axes principaux de réflexions autour de l’avant-garde : interrogation sur le concept d’avant-garde et les avant-gardes historiques ; questionnement sur les langages de l’art des avant-gardes, (on verra comment les changements radicaux des langages de l’art sont liés avec des changements culturels/politiques et/ou avec le renouvellement des outils quant à l’art) ; les recherches sur la façon dont les avant-gardes sont intégrées au processus d’évaluation et de ré-évaluation d’un discours (des discours) concernant la crise du cadre.

Intervenants :
- Natalia SMOLIANSKAIA : présentation du séminaire
- Jean-Pierre COMETTI : Les avant-gardes et le langage de la révolution. Quelles fins ?
- Antonia SOULEZ : Du cadre de référence chez Wittgenstein
- Jacques MORIZOT : Quelle philosophie pour penser l'avant-garde ?
- Philippe SERS : Marcel Duchamp, éléments pour une nécessaire réinterprétation



29-30 novembre 2007
"Construction d'identité et processus d'identification"
Université François Rabelais de Tours
Groupe de Recherche "Langues et Représentations"
Comité d’organisation : Gilles COL, Nathalie GARRIC, Sylvester OSU, Fabienne TOUPIN

Gabriel BERGOUNIOUX (Université d’Orléans/CORAL, Orléans)
Isabelle BRIL (LACITO-CNRS, Paris)
Pierre CADIOT (Université d’Orléans/CORAL, Orléans)
Gilles COL (Université François Rabelais, Tours/FORELL, Poitiers)
Jean-Michel FOURNIER (Université François Rabelais/L&R, Tours)
Jean-Jacques FRANCKEL (Université de Paris X, Nanterre/ LLF (UMR 7110) CNRS, Paris)
Jacques FRANçOIS (Université de Caen Basse-Normandie/CRISCO, FRE 2805)
Nathalie GARRIC (Université François Rabelais/L&R, Tours)
Thierry GRASS (Université François Rabelais/L&R, Tours)
Bernhard HURCH (Institut für Sprachwissenschaft, Universität Graz, Austria)
Georges KLEIBER (Université Marc Bloch Strasbourg & EA 1339 LDL- Scolia)
Daniel LEBAUD (Université de Franche-Comté, Besançon)
Fiona McLAUGHLIN (University of Florida, USA)
François NEMO (Université d’Orléans/CORAL, Orléans)
Sylvester OSU (Université François Rabelais/L&R, Tours)
Denis PAILLARD (LLF (UMR 7110) CNRS - Université Paris 7, Paris)
Michel PAILLARD (Université de Poitiers/FORELL, Poitiers)
Fabienne TOUPIN (Université François Rabelais/L&R, Tours)
Bernard VICTORRI (LATTICE (UMR 8094) CNRS-ENS, Montrouge)



4 décembre 2006 – 7 mai 2007
"Violence et identité"
Université Michel de Montaigne Bordeaux 3
Séminaire LAPRIL

- Catherine LETERRIER (chargée de cours à l’Université de Paris IV) – Violence et identité au Brésil : métissage ou exclusion ?
- Everardo RAMOS (ATER à l’Université de Bordeaux3) – Culture populaire, violence et identité régionale au Brésil.
- Mônica NERI (doctorante) – Violence et Identité dans l’œuvre de l’écrivain brésilien Jorge Amado
- Michel CAHEN (CNRS / IEP) – De la violence à la violence ? Identité marginale, démilitarisation et crainte du retour à la guerre : le cas de la Renamo du Mozambique (1992-2006).
- Dardo SCAVINO (MCF à l’Université de Bordeaux3) – Le nationalisme selon Borgès : un conflit entre identité symbolique et identité imaginaire.
- Rafael LUCAS (MCF à l’Université de Bordeaux3) – Identité, violence et marginalité dans les mondes lusophone et francophone.
- Cecilia GONZALES (MCF à l’Université de Bordeaux3) – Figures du crime dans la littérature argentine de la fin du XXème siècle
- Maria do Céu ALVES (lectrice à l’Université de Bordeaux3, doctorante) – Violence et Identité masculines dans l’œuvre de l’écrivaine portugaise contemporaine Agustina Bessa-Luis
- Ilana HEINEBERG (MCF à l’Université de Bordeaux3) – Violence et marginalité dans « Les Côtés du cercle » de l’écrivain brésilien Amilcar Betteja Barbosa.
- Ghislaine FOURNES (professeur à l’Université de Bordeaux3) – Identité chevaleresque et Reconquête dans la chronique de Miguel Lucas de Iranzo (Castille, 1470)
- Rosuel LIMA-PEREIRA (lecteur à l’Université de Bordeaux 3, doctorant) – Violence et métissage dans la formation identitaire d’un syncrétisme religieux afro-brésilien – Le Tambor de Mina, dans l’Etat du Maranhao (Brésil).
- Lila KERMAS (doctorante) – Violence et Identité : Images de la Femme dans la littérature maghrébine d’expression française.

22-24 novembre 2006
"Identité et espace"
Université de Reims
Coordination générale par Michel KOEBEL



5 décembre 2005 - 12 juin 2006
"Violence et identité"
Université Michel de Montaigne Bordeaux 3
Séminaire LAPRIL

- Angelca NIETO, La construction identitaire au sein des FARC
- Patrick BAUDRY, Désymbolisation et singularité.
- Musanji NGALASSO, Langue et violence dans la littérature africaine écrite en français.
- Peter KUON, Rhétorique de la violence dans les textes concentrationnaires.
- Michel DEMANGEAT, La non reconnaissance du sujet.
- Jean-Louis OLIVE, Le rapport de violence, son évitement et son expression spécifique en milieu gitan.
- Lydie PEARL, Violence et représentation de l'anonymat de la foule.



1-3 février 2006
"Identité et localité"
Université de Rouen
Organisé par Odette LOUISET et Denis RETAILLE

Comment identité et localité sont-elles liées et faut-il que dans toutes les sociétés une bijection s'exprime de la même manière de l'identité au lieu comme du lieu à l'identité ? Faut-il admettre, sans frais, l'évidence éthologique qui fait du territoire un impératif bien que peu examiné dans la variété de ses formes ? Les définitions de l'identité géographique et de lieu sont touchées par de telles questions, malgré l'existence d'une petite géographie spontanée des savants qui ne sauraient définir des objets de sciences humaines et sociales sans les localiser et les délimiter. Cette forme de la définition, importée, perturbe ce que l'on appelle comparaison. D'un côté, cela rend possible l'utilisation de systèmes unifiés de mesures ; d'un autre côté l'assurance manque de la pertinence des objets, lorsque catégories, concepts et modèles « occidentaux » sont appliqués à l'observation de constructions sociales dont les fondements appartiennent à d'autres systèmes culturels. C'est d'abord vrai pour les conceptions du temps et de l'espace.




23-24 juin 2005
"L'identité ? soi, non-soi, individu et personne"
Académie des sciences et l'Académie des sciences morales et politiques, Fondation Simone et Cino del Duca à Paris. Entrée libre et gratuite.
Ce colloque pluridisciplinaire a pour objectif de rassembler des scientifiques, des philosophes et des juristes de renom, autour du thème de l'identité. Contact.

JEUDI 23 JUIN 2005
8h45: Ouverture: Nicole Le Douarin, Michel Albert, Jean Dausset.

Session 1 - Génétique et immunologie, piliers biologiques de l'identité (Présidents : Jean Dausset et Claude Debru)
8h50: François GROS - L'individualité génétique : nouveaux acquis, nouveaux regards.
9h20: Edgardo D. CAROSELLA - L'incompatibilité et la tolérance au sein d'un même système : HLA.
9h40: Nicole LE DOUARIN - Le soi et le non-soi dans les chimères.
10h10: Jean-François BACH - La reconnaissance immunologique du soi et ses dérèglements: les maladies auto-immunes.
10h40: Arthur M. SILVERSTEIN - Sur la mystique du soi immunologique.

Session 2 - Identité et conscience de soi (Présidents : Pierre Buser et Jean Baechler)
11h30: Lucien ISRAEL - Quelques aspects de l'identité du point de vue de la neurobiologie et de la formation initiale.
12h00: Jean-Pierre CHANGEUX - Hypothèses sur les bases cérébrales de la représentation de soi et de la représentation du monde.
12h30: Jean BAECHLER - Personne, personnage, personnalité.
13h: Discussion générale / Table ronde.

Session 3 - La tolérance du non-soi (Présidents : Nicole Le Douarin et Jean-François Bach)
14h30: André CAPRON - Le langage moléculaire des parasites ou l'appropriation du soi.
15h: Raffaello CORTESINI - Y a-t-il un problème d'identité après une transplantation?
15h30: Thomas PRADEU - L'identité en immunologie : soi ou continuité?
16h: Claude DEBRU - Soi-même comme un autre : à partir de Paul Ricoeur.
16h30: Discussion générale / Table ronde.

VENDREDI 24 JUIN 2005

Session 4 - Interactions du soi avec son environnement (Présidents : Marianne Bastid-Bruguière et François Gros)
08h45: Etienne-Emile BAULIEU - Hormones, environnement et soi.
09h15: Anne FAGOT-LARGEAULT - Cellules souches et individuation.
09h45: Federico MAYOR - Unicité créatrice, l'espoir.
10h15: Jacqueline MORAND-DEVILLER - L'individu et le corps social : identité, liberté.

Session 5 - L'humain au coeur de l'identité (Présidents : Jacqueline Morand-Deviller et Etienne-Emile Baulieu)
11h: Pierre BUSER - Soi/non-soi, moi/non-moi, pour les théoriciens de l'esprit.
11h30: Bernard SESBOUE s.j. - L'évolution du concept de personne au service de l'identité de Dieu et de l'Homme.
12h: Bertrand SAINT-SERNIN - Regard acosmique et regard cosmologique sur l'identité personnelle : Sartre et Whitehead.
12h30: François TERRE - L'être humain, le sujet de droit et la personne juridique.
13h: Conclusion générale, coordonnée par A. Fagot-Largeault, J-F. Bach, B. Saint-Sernin et F. Terré.




3-5 juillet 2002
"Environnement et identité en Méditerranée"
Université Louis Pasteur, Strasbourg
Organisé par l'Université de Corse Pacal Paoli

Alban Bensa,

Marc Abelès

de 10h à 13h : Amphi Stourdzé, 1 rue Descartes, 75005 Paris

Samedi 22 novembre
de 11h à 13h : Lille

Citéphilo, Lille (adresse à préciser) www.citephilo.org

Table ronde

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Philippe Descola

Fathi Triki

Monique Schneider

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FAIRE SOCIETE : coopération, intégration, construction d'identité
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