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FAIRE SOCIETE : coopération, intégration, construction d'identité
1 octobre 2008

Déontologie, de la mutité à l'allotélie

Déontologie, de la mutité à l'allotélie




Mutit__200Innovations indispensables, équipes dispersées, organisations globales, environnement volatil, risques systémiques : qu'y peut la déontologie, sur laquelle chaque profession fonde son identité ?

La mutité, impossibilité de parler, conduit à des résultats étrangers à la finalité, l'allotélie.

Si taire le risque conduit à la ruine, voici trois pistes pour la prévenir :
- assurons-nous d'une bonne gouvernance
- revisitons les fondements de notre déontologie
- rappelons le caractère opératoire de la déontologie.



Assurons-nous d'une bonne gouvernance

Explorons d'abord trois pratiques de bonne gouvernance destinées à "dé-masquer" le risque, qui pèse sur la fécondité de l'écart entre le soi et le non soi.

Renseignons chacune de nos décisions :
- sur les risques qu'elle entend prévenir et sur ceux qu'elle ouvre ;
- sur les opportunités qu'elle autorise à saisir, et sur celles qu'elle clôt.

Cultivons un réseau de compétences et de sensibilités diversifiées.
Sollicitons chacune comme parrain / marraine de notre propre diversité.

Distinguons ce que nous voulons éviter de ce que nous désirons.
Cernons ce qui nous paraît nécessaire, pour prévenir le non souhaité et faire place au désirable.

 

Attention : vulnérabilité dès lors que l'on tient la partie pour le tout ; par exemple des seuls états comptables pour toute forme de redevabilité.



Revisitons les fondements de notre déontologie

▪ Déontologie, sans laquelle nul professionnel ne saurait prétendre cultiver, comme un intérêt particulier, le seuil du collectif qui le situe et l'entretient.

▪ Construction d'identité, par laquelle chaque professionnel peut effectivement contribuer à ce que tout autre puisse se construire comme co-gestionnaire d'un risque maîtrisé.

▪ Pertinence, en ce que la dispersion du monde invite à construire la confiance, afin que chaque personne, où qu'elle se situe, puisse trouver moyen et avantage à s'engager dans la construction du monde qui s'invente, non comme un donné, mais comme un "à construire".



Rappelons le caractère opératoire de la déontologie

Une double hypothèse y conduit.

▪ L'une, que crédits avariés, frelatage à la mélamine et effondrement des colonies d'abeilles relèveraient d'un même funeste syndrome que ce qu'évoquent amiante, sang contaminé, somatotropine, encéphalite spongiforme bovine..., pour ne citer aucun nom commercial.

▪ L'autre, que ce syndrome prendrait source aux facteurs de non qualité de l'organisation innovante : commandite multiple, commandite non dite, déplacement du risque et déplacement de l'horizon identitaire.

Pour prévenir la ruine, une culture déontologique vivace accompagne nécessairement toute innovation.



Taire le risque conduit à la ruine

Taire le risque conduit à des résultats étrangers à sa propre finalité - la mutité à l'allotélie - d'autant que toute identité se construit face à un défi inédit, toute culture face à un risque partagé.

Toute entreprise le sait, sans diversité pas de débat, sans débat pas d'affectio societatis.

Ainsi, sans engagement vers un faire société, délitement et effondrement.




Pour en savoir plus

Didier SICARD, Président d'honneur du Comité national consultatif d'éthique, illustre l'incidence de la mutité dans son intervention "Les inégalités d’accès aux soins : quels risques pour notre société ?" lors du colloque Le système de santé au risque des inégalités, à l'Assemblée nationale le 26 septembre 2008.

Construire la confiance : le Forum social mondial à Nairobi et le Forum économique mondial à Davos convergent sur cette même nécessité, en janvier 2007.

Une identité se structure face à un défi - Cf. Identité et liminalité de mars 2007, une culture face à "un péril craint entre tous", selon Philippe d'IRIBARNE dans Penser la diversité du monde, Seuil, septembre 2008.

Cette communication, reprise par Coachs & Vous, la revue électronique de Coaching Avenue, fait écho à :
- Déontologie, un destin furieusement moderne.
- Innovation permanente, qu'y peut la qualité ?
- L'aveuglement, un phénomène d'identité.
- Coaching sur la planète, qui accompagne qui ?

zziuQ ! : la mission, la forme et l’histoire de la déontologie, en un quiz proposé pour la première université d'été francophone de la Fédération internationale de coachs (ICF).

Photo : Mutité, montage d'après une prise de vue mise en ligne par Régine.

 

 


 

Risques systémiques : qu'y peut la déontologie,
sur laquelle chaque profession fonde son identité ?

Rédigé par François-Noël Tissot

Innovations indispensables, équipes dispersées, organisations globales, environnement volatil, risques systémiques : qu'y peut la déontologie, sur laquelle chaque profession fonde son identité ?

La mutité, impossibilité de parler, conduit à des résultats étrangers à la finalité, l'allotélie.

Voici trois pistes pour la prévenir.



Assurons-nous d'une bonne gouvernance

Explorons d'abord trois pratiques de bonne gouvernance destinées à "dé-masquer" le risque, qui pèse sur la fécondation de l'écart entre le soi et le non soi.

Renseignons chacune de nos décisions :
- sur les risques qu'elle entend prévenir et sur ceux qu'elle ouvre ;
- sur les opportunités qu'elle autorise à saisir, et sur celles qu'elle clôt.

Cultivons un réseau de compétences et de sensibilités diversifiées.
Sollicitons chacune comme parrain / marraine de notre propre diversité.

Distinguons ce que nous voulons éviter de ce que nous désirons.
Cernons ce qui nous paraît nécessaire, pour prévenir le non souhaité et faire place au désirable.


Attention : vulnérabilité dès lors que l'on tient la partie pour le tout ; par exemple des seuls états comptables pour toute forme de redevabilité.



Revisitons les fondements de notre déontologie

▪ Déontologie, sans laquelle nul professionnel ne saurait prétendre cultiver, comme un intérêt particulier, le seuil du collectif qui le situe et l'entretient.

▪ Construction d'identité, par laquelle chaque professionnel peut effectivement contribuer à ce que tout autre puisse se construire comme co-gestionnaire d'un risque maîtrisé.

▪ Pertinence, en ce que la dispersion du monde invite à construire la confiance, afin que chaque personne, où qu'elle se situe, puisse trouver moyen et avantage à s'engager dans la construction du monde qui s'invente, non comme un donné, mais comme un "à construire".



Rappelons le caractère opératoire de la déontologie

Une double hypothèse y conduit.

▪ L'une, que crédits avariés, frelatage à la mélamine et effondrement des colonies d'abeilles relèveraient d'un même funeste syndrome que ce qu'évoquent amiante, sang contaminé, somatotropine, encéphalite spongiforme bovine..., pour ne citer aucun nom commercial.

▪ L'autre, que ce syndrome prendrait source aux facteurs de non qualité de l'organisation innovante : commandite multiple, commandite non dite, déplacement du risque et déplacement de l'horizon identitaire.

Pour prévenir la ruine, une culture déontologique vivace accompagne nécessairement toute innovation.



Taire le risque annonce la ruine

Taire le risque conduit à des résultats étrangers à sa propre finalité - la mutité à l'allotélie - d'autant que toute identité se construit face à un défi inédit, toute culture face au risque partagé.

Toute entreprise le sait, sans diversité pas de débat, sans débat pas d'affectio societatis.

Ainsi, sans engagement vers un faire société, délitement et effondrement.




Pour en savoir plus

Didier SICARD, Président d'honneur du Comité national consultatif d'éthique, illustre l'incidence de la mutité dans son intervention "Les inégalités d’accès aux soins : quels risques pour notre société ?" lors du colloque Le système de santé au risque des inégalités, à l'Assemblée nationale le 26 septembre 2008.

Construire la confiance : le Forum social mondial à Nairobi et le Forum économique mondial à Davos convergent sur cette même nécessité, en janvier 2007.

Une identité se structure face à un défi - Cf. Identité et liminalité de mars 2007, une culture face à "un péril craint entre tous", selon Philippe d'IRIBARNE dans Penser la diversité du monde, Seuil, septembre 2008.

Cette communication fait écho à :
- Faire société : organisation globale et déontologie.
- Innovation permanente, qu'y peut la qualité ?
- L'aveuglement des élites, un phénomène d'identité.
- Coaching sur la planète, qui accompagne qui ?

zziuQ ! : la mission, la forme et l’histoire de la déontologie, en un quiz proposé pour la première université d'été francophone de la Fédération internationale de coachs (ICF).




Auteur de l'article : François-Noël Tissot

Sous la bannière Une Identité Pour Demain ®, François-Noël Tissot sert un soutien opérationnel à la construction d’identité des organisations.

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Photo : Mutité, montage d'après une prise de vue mise en ligne par Régine.

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