A la liminalité, la construction d'identité
A la liminalité, la construction d'identité
La liminalité, ou liminarité, est le siège de la construction et de l'expression identitaires.
Ce mot nous vient de l'architecture, comme art du management de la spatialité, qui l'a formé du latin limen, qui signifie le seuil, le portique.
Le Littré ne relève pas ce mot, mais son usage dit son sens. On l'emploie pour signifier le début et la fin, l'entre-deux, l'intervalle, la marge, la rupture, la discontinuité, par exemple entre l'enfant et l'adulte, le public et le privé, la terre et la mer, le conscient et l'inconscient, le su et l'insu, le dit et le non-dit, l'universel et le déterminé, l'état passé et celui à venir, autant de limbes dont il convient de ne pas rester prisonnier.
La liminalité est le lieu du rituel. L'anthropologie l'a d'abord emprunté, notamment Arnold van Gennep et Victor W. Turner, puis la sociologie, et dans une moindre mesure l'ethnologie et la psychologie. Autant d'approches qui ont tenté leur exploration de l'identité.
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Sous la bannière "Une Identité Pour Demain", François-Noël Tissot sert un soutien opérationnel à la construction d'identité.
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Dialogue dans le parc, © Nathalie Kree